Que deviennent les projets immobiliers à l’heure du confinement ?

La crise sanitaire que nous traversons a mis à mal l’activité du pays et contraint les Français à se confiner, bouleversant ainsi leurs habitudes les plus élémentaires. Dans le contexte de cette situation inédite, il est légitime de s’interroger sur le marché de l’immobilier et sur le ressenti des particuliers qui, quelques semaines auparavant, avaient un projet d’achat. Qu’en est-il de ces projets ? La donne a-t-elle changé au point de tout remettre en question ? Les critères d’hier seront-ils ceux de demain ? Beaucoup de questions se posent, mais il y a peut-être une certitude : le rapport à l’habitat est en phase de changer profondément. Faisons un état des lieux pour appréhender toutes ces interrogations.


L’heure est encore à l’optimisme pour 7 Français sur 10


Une récente étude réalisée par SeLoger et l’Observatoire du Moral Immobilier (OMI) dévoile que 70% des Français n’ont pas de doute quant à la réalisation de leurs projets immobiliers dans les dix prochains mois. Par ailleurs, 1 Français sur 2 compte s’y atteler dès la fin du confinement. Enfin, seulement 13% des sondés envisagent de reporter l’achat ou la vente de leur logement à l’horizon 2021. Ces chiffres nous indiquent que, bien que la crise sanitaire ait brusquement contrecarré les plans immobiliers d’une majorité de vendeurs et de candidats à l’achat, la plupart estime qu’il ne s’agit-là que d’un report : ils sont 8 sur 10 à ne pas remettre en question leur projet mais à simplement le décaler. L’optimisme continue donc de l’emporter dans un contexte incertain.


L’immobilier toujours une valeur refuge…


En dépit de la conjoncture actuelle, l’immobilier demeure une valeur refuge. Selon une étude réalisée par le Figaro Immobilier et le Figaro Immobilier Neuf, 84% des Français en sont convaincus. La pierre a toujours été un des investissements les plus sûrs. L’immobilier permet de se constituer peu à peu un patrimoine, sans compter l’effet « épargne forcée » assuré par le financement par crédit. Il est l’un des investissements offrant une meilleure rentabilité à long terme que ce soit via les revenus locatifs ou via une plus-value en cas de revente ultérieure. En outre, la pierre permet de mieux préparer sa retraite et de se prémunir grâce aux possibles revenus supplémentaires générés. Enfin, avec les nombreux dispositifs d’aide à l’achat ou encore d’optimisation fiscale, l’immobilier n’est pas près de perdre ses lettres de noblesse.


Des ventes possibles ? Oui, grâce à la digitalisation de l’immobilier


Bien avant la crise, l’immobilier avait largement entamé sa digitalisation et 77% des sondés estiment que le confinement ne fera que l’accélérer. De nombreux outils digitaux permettaient déjà de simplifier un grand nombre de démarches liées à l’achat. Les visites virtuelles et la signature électronique, pour ne citer que ces exemples, permettent actuellement aux vendeurs et aux acquéreurs de parachever leurs projets sans bouger de chez eux. Certaines ventes ont ainsi pu être conclues à distance grâce à la signature d’un contrat dématérialisé. Que nous disent les chiffres ? On note que 4 acquéreurs sur 10 ont signé un avant-contrat tandis que 5% déclarent avoir finalisé la vente. De nombreux particuliers attendent encore la signature chez le notaire, mais la bonne nouvelle à signaler est que cette signature est désormais possible à distance pour les offices équipés. Un élément donc très prometteur dans la digitalisation de l’immobilier.


Des projets reportés mais surtout…des critères réévalués


Une récente étude dévoile ainsi que 57% des Français semble profiter de ce contretemps pour faire évoluer leur projet. Un tiers des sondés souhaite que le futur bien soit situé au calme et proche de la nature tandis que 17% estiment désormais que la proximité du logement avec le lieu de travail est moins importante.


Confinement oblige, les Français n’ont sans doute jamais passé autant de temps chez eux mettant en exergue des difficultés peu ou non ressenties avant la crise. Il semble légitime que des interrogations sur la qualité de vie, les espaces extérieurs, la superficie ou même l’isolation…se posent et modifient, à terme, le rapport à l’habitat. Le logement idéal de demain s’équilibrera peut-être davantage entre qualité du cadre de vie et réalité budgétaire et organisationnelle.

4 mai 2020

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